samedi 23 août 2014

Pain de Courgettes


J'ai décidé depuis longtemps maintenant de ne plus acheter de magazines culinaires.
Deux raisons.
D'abord, je trouve que les recettes qu'on y trouve tournent toujours plus ou moins un peu en ronds... j'ai d'ailleurs plusieurs fois remarqué que des photos identiques revenaient pour une recette très très différente... mais avec quelques mois d'intervalles et puis pas toujours dans les mêmes magazines (ça laisse imaginé la véracité des recettes à l'intérieur, en tout cas moi je suis septique). Sans parler des proportions d'ingrédients qui semblent avoir été écrites au petit bonheur la chance... J'ai d'ailleurs eu un échange plutôt loufoque avec le rédacteur d'un magazine (dont je tairai le nom), qui, quand je lui ai fait remarquer que beaucoup des recettes données n'avaient ni queue ni tête (tant dans les ingrédients que dans les marches à suivre) m'a dit que si je n'avais pas le talent nécessaire pour comprendre les recette il n'y pouvait rien... Je ne me juge pas talentueuse, loin de là, mais j'ai néanmoins un peu d'expérience et arrive à reconnaître des conneries quand j'en vois, ce qui de toute évidence n'était pas son cas. Autant vous dire que j'ai définitivement arrêté d'acheter le dit magazine, même si les photos à l'intérieur sont sublimes.
Attention, je ne dis pas ça de tous les magazines!! Certains sont d'excellentes qualité. Par exemple, je suis toujours sous le charme du Thuriès, de Yam ou encore de Zestes... Elle à table, Cuisine et Vin de France et Saveur ont souvent de jolies mises en page. 
En faite, il y en a tellement et toujours des nouveaux, que ça devient un peu indigeste je trouve. J'en feuillette de temps en temps chez le buraliste, regarde parfois admirative les photos sur papier glacé et les repose dans le rayonnage... De toute façon, je ne ferai pas les recettes, à quoi bon les acheter?
Je trouve aussi que bien souvent ce qu'on y trouve à l'intérieur n'a rien d'extraordinaire. En été, on nous vend des tartes et des cakes pas centaines, sans parler des smoothies et autre recettes BBQ, en décembre ce sont les bûches, mais avant ça on nous a fait boire des litres de soupes et au printemps on nous parle detox et recettes légères pour que tout le monde soit canon dans son maillot sur la plage!! 
Et quand on fait le rapport recettes/pages de pubs... on ne se rend vite compte que ce qu'on achète en fin de compte ce sont surtout les pubs :( -là encore, je ne parle pas de tous les magazines...-
En fait, il y a aussi une 3e raison qui fait que je n'achète plus de magazines de cuisine.
J'ai un défaut (en plus de beaucoup d'autres...), je déteste jeter. J'ai toujours au fond de moi une petite voix qui me dit que ça peut servir un jour... alors je garde, je range tant bien que mal et j'accumule. Parfois je prends un coup de folie et rempli des sacs de 100 litres qui partent à la poubelle (et dans ce cas là, je suis une vraie Attila, plus rien ne repousse derrière mon passage) et je me rends compte en jetant, que je n'ai fait aucune des recettes que je m'étais promis de faire (en gros, c'est de l'argent jeter par les fenêtres, et le gâchis, bah j'aime pas, donc décision radicale: je n'achète plus!!).
En fait, à l'ère d'internet et de la prolifération des sites et blogs culinaires, je me demande un peu pourquoi continuer à acheter tous ces magazines sur le sujet?? (en dehors du fait que ça fait du boulot pour ceux qui bossent dans les rédactions et ça c'est plutôt chouette). Franchement, maintenant, c'est tellement simple de trouver une recette que je ne vois pas pourquoi s'encombrer. 
L'avantage en plus avec eux (du moins les sérieux...) c'est que la photo qu'on a sous les yeux est réellement le résultat de la recette et qu'en plus on peut avoir les retours de l'auteur et de ceux qui ont testés avant nous et qui nourrissent le blog de leur commentaires et tout ça pour pas un rond :)
Bon, c'est vrai que le plaisir de feuilleter et de sentir l'odeur de l'encre sur le papier est irremplaçable, mais malgré tout, j'arrête.
Par contre, ce que je n'arrête pas, c'est me balader chez les autres, aller voir les blogs que j'affectionne particulièrement parce que les recettes sont toujours justes, les photos travaillées et que l'univers général qui s'en dégage me plaît. 
Et c'est comme ça, qu'hier la photo du Pain de courgettes de BoopCook m'a séduite (comme toutes ses photos d'ailleurs). J'ai jeté un oeil à la recette et ai constaté amusé qu'elle l'avait trouvé dans le magazine Marmiton (si moi je n'achète plus, d'autres le font pour moi :) et je finirai toujours par retrouver les bonnes recettes quelques part...)
J'avais pas grand chose à faire hier, je profite de mes derniers jours de vacances... J'avais des courgettes au frigo et plus grand chose d'autre pour le dîner du soir, alors je me suis lancée. J'ai apporté quelques légères modifications par rapport à ce que j'avais à disposition (je n'ai pas de biscottes par exemple, j'ai donc remplacé par de la chapelure que je fais avec tous les morceaux de pain sec qu'on ne jette jamais) et le soir, on s'est régalé. 
Une petite recette toute simple, bien légère en bouche et malgré la présence de la courgette que l'on dit "insipide", très parfumée.
Je ne suis pas sûre que le terme de "pain" lui convienne réellement. On obtient plus une texture de terrine très moelleuse et fondante, même humide (défaut de la courgette: elle rend de l'eau). Si je refais cette recette, la prochaine fois, je mettrais davantage de chapelure pour boire justement le jus rendu par la courgette, je lui ajouterais un peu de fromage râpé ou quelques dés de féta et l'accompagnerais d'un coulis de tomates au basilic bien condimenté ou d'une petite mayo maison pour encore plus de gourmandise.
On l'a goûté à tous les stades: chaud, quelques secondes à peine après la sortie du four, tiède et entièrement froid. J'ai eu une préférence pour la version froide, je trouve qu'on sent bien mieux les arômes et la texture est aussi légèrement plus ferme, mais mon homme lui a préféré chaud... A vous de voir :)


SOURCE: BoopCook

* Pour un moule à cake de taille standard *

2 grosses courgettes (+/- 800 g)
1 c à s d'huile d'olive
1/2 oignon blanc
1 gousse d'ail épluchée et dégermée
6 g de sel
2 g de poivre
1 pincée de piment d'Espelette
2 c à s de ciboulette fraîche hachée
1 c à s de persil frais haché
QS de thym frais
(je ne voulais pas mettre de basilic, car je trouve qu'à la cuisson il perd tous ses arômes)
~
4 oeufs 
20 cl de crème (semi-épaisse) entière
40 g de chapelure (ou des biscottes grossièrement émiettées)


Préchauffer le four à 150° 180°
Tapisser le fond d'un moule à cake d'une feuille de papier sulfurisé.
Y déposer quelques fines rondelles de courgettes. Les saler et les  poivrer légèrement.
Couper le restant des courgettes en petits cubes d'environ 2 cm de section.
Dans une sauteuse, chauffer l'huile d'olive. Suer quelques secondes l'oignon finement émincé. Ajouter les cubes de courgettes et l'ail haché. Saler, poivrer et ajouter le piment d'Espelette et le thym. Laisser cuire 20 min environ jusqu'à ce que les courgettes soient parfaitement tendres. Verser dans une passoire et laisser égoutter encore 20 min.
Dans un saladier, fouetter les oeufs entiers. Ajouter la crème et la chapelure. Une fois les courgettes bien égouttés, les ajouter à la préparation. Terminer par la ciboulette et le persil.
Verser dans le moule et cuire 55 min en surveillant la coloration.
Déguster de suite, tiède ou froid.


mercredi 20 août 2014

Tartelettes Tubes aux Myrtilles


Si vous vous promenez dans les marchés de Budapest, vous vous sentirez comme au paradis si, comme moi vous raffolez des fruits rouges. Là-bas, ils ne sont pas vendus en petites barquettes toutes ridicules de 125 g au prix de l'or, mais par cagettes entières et au kilo, pour des prix tout aussi ridicules que nos pauvres barquounettes. Il y en a des montagnes et des montagnes!! Framboises, mûres, myrtilles!! ça a été un crève coeur pour moi de ne pas pouvoir en acheter pour les rapporter à Lyon. J'imaginais déjà aisément tout ce que j'aurai pu en faire.
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Petit aparté: j'ai publié sur la page facebook du blog un album de quelques diaporama de photos faites là-bas, il est visible de tous, même si vous n'avez pas de compte facebook. Pour le voir, cliquez sur le lien ICI.
Pour ceux qui ne connaissent pas la capitale hongroise, je la recommande chaudement! c'est une merveille d'architecture, où que votre regard se pose, il y aura quelque chose de magnifique à découvrir. Les gens y sont très accueillants, chaleureux et souriants et quasi tous parlent anglais couramment. J'avoue que j'ai bien tenté de leur dire quelques mots en hongrois, mais la langue est vraiment difficile, je n'ai réussi qu'à leur dire Bonjour et Merci (hallo et köszönöm), ça fait pas beaucoup mais c'était marrant de voir qu'à chaque fois, ça leur faisait réellement plaisir de voir des touristes essayer de faire l'effort de leur parler dans leur langue:)
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Bref, tout ça pour dire, que voir toutes ces montagnes de fruits rouges, moi, ça m'a titillé la création. Bon, en même temps, il m'en faut pas beaucoup pour me donner envie de me mettre aux fourneaux, parfois, la simple vue d'un paquet de sucre peut me procurer des sensations bizarres...
J'avais depuis longtemps envie de faire des tartelettes en forme de tube. Je trouve ça hyper esthétique et plutôt peu commun, même si je vous l'accorde, il fut un temps où on en voyait pas mal dans les revues et autres émissions autour de la pâtisserie, notamment "Qui sera le prochain grand pâtissier". C'est d'ailleurs depuis cette émission, que j'ai eu envie de me lancer à mon tour. J'avais totalement craqué sur le Tube au citron de Yann Menguy. Je suis totalement fan de ce que fait ce garçon, il a un talent a coupé le souffle, toutes ces créations sont plus extraordinaires les unes que les autres.
J'avais aussi depuis longtemps envie de tester un Curd aux myrtilles, mais je ne savais encore pas trop comment m'y prendre... A partir de myrtilles fraîches, de myrtilles congelées, de jus de myrtilles... j'ai finalement pris ma décision, quand nous sommes allés avec mon homme faire quelques courses au Grand Frais. Il m'a rapporté une bouteille de 100% pur jus de myrtilles BIO, il était tout content de sa trouvaille parce qu'il savait que j'allais l'adorer à l'instant où il me la montrerait. La chose coûtait un peu cher (plus de 4€ les 250 ml), mais je n'ai pas pu résister malgré ça, et puis de toute façon, acheter des myrtilles fraîches ou même congelées m'auraient coûté aussi cher voire davantage encore et j'aurai eu de la perte en plus, ce que je ne risquais pas en achetant un jus déjà tout fait :)
Pour ces tartelettes, j'avançais un peu dans l'inconnu... je ne savais pas du tout comment allait se comporter ma pâte à tarte (je ne voulais pas changer de recette, je tiens trop à la recette de Pierre Hermé!!). Est-ce qu'elle allait se maintenir autour des tubes? Se fissurer? Cuire de manière uniforme??? Pour avoir les réponses, le mieux était de se lancer! Alors je me suis lancée, et tout c'est passé comme sur des roulettes!!
La pâte était toujours aussi parfaite que d'habitude, joliment colorée, fondante et sablée en bouche. Elle reste malgré tout fragile, il faut être très précautionneux au moment de la retirer des tubes.
Pas de difficultés non plus avec le Curd aux Myrtilles, bien parfumé et avec une bonne tenue, mais je reconnais malgré tout avoir une très nette préférence pour le lemon curd que je trouve beaucoup plus parfumé et aussi moins écoeurant. J'ai été surprise du manque d'acidité... je pense que si je recommence, j'ajouterais davantage du jus de citron. 
Pour ce qui est de la meringue, on peut dire qu'elle n'est là que pour l'esthétique de la tartelette, parce qu'on ne la sent absolument pas :( Bon, en même temps, elle est beaucoup moins nécessaire que pour une tarte au citron où elle a toute son importance pour rééquilibrer l'ensemble et estomper l'acidité du citron.
Visuellement en tout cas, je trouve ça parfait! Ça demande beaucoup plus de temps qu'une tartelette ronde classique, mais ça en vaut la peine parce que vous êtes sûr de bluffer vos convives :)


* Pour une douzaine de tartelettes Tubes au Blueberry Curd *


Blueberry Curd
250 ml de 100% pur jus de myrtilles
10 ml de jus de citron
4 jaunes d'oeufs (= 80 g)
2 oeufs entiers
30 g de Maïzena
150 g de sucre
50 g de beurre mou en parcelles


Porter les jus de myrtilles et de citron à ébullition.
Dans un saladier, blanchir les œufs avec le sucre. Ajouter la Maïzena et mélanger bien à fond. Incorporer les jus bouillants petit à petit sans cesser de remuer.
Verser dans une casserole et laisser épaissir sur feu doux en remuant (procédé identique à celui de la confection d'une crème pâtissière).
Hors du feu incorporer progressivement le beurre ramolli, lisser et homogénéiser.
Verser de suite dans une poche pâtissière munie d'une douille lisse n°6.
Réserver au réfrigérateur une douzaine d'heures pour raffermir le crémeux et pouvoir garnir les tubes de pâte sans qu'il ne coule.


Pâte sablée (Pierre Hermé)
70 g de beurre 1/2 sel à t° ambiante
35 g de sucre glace
15 g de poudre d'amande
30 g d'oeuf entier
1 g de vanille en poudre (facultatif)
1 goutte d'extrait d'amande amère (facultatif)
125 g de farine type 45


Travailler le beurre tempéré coupé en petits dés avec le sucre glace jusqu'à l'obtention d'un mélange crémeux. Ajouter le poids d’œuf, la poudre d’amande, la vanille et l'amande amère. Mélanger vivement pour obtenir une consistance bien crémeuse et parfaitement homogène. Incorporer alors la farine en 3 foisPétrir sans trop travailler la pâte. Ramasser en boule, filmer et réserver au frais 2 heures.
Préparer les 12 tubes à roulés (identiques à ceux là par exemple - 10 cm de long et 2,5 cm de diamètre). Les graisser légèrement pour pouvoir démouler la pâte plus facilement et éviter la casse.
Préchauffer le four à 180°
Fariner légèrement le plan de travail.
Etaler la pâte au rouleau sur 2 mm d'épaisseur et la détailler en rectangles de 10 / 8.  Enrouler les rectangles de pâte autour des rouleaux et les poser sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé coté jointure sur la plaque.

Cuire 12 à 15 min en surveillant bien la coloration qui doit être parfaitement uniforme.
Retirer du four et démouler de suite. Laisser entièrement refroidir sur une grille.
Garnir chaque rouleau très délicatement avec le blueberry curd. 
Une fois chaque tube rempli, passer un peu de nappage pour tarte pour les faire joliment briller et décorer avec des points de meringue et quelques myrtilles fraîches.
Déguster sans attendre
(Eviter d'entreposer au réfrigérateur pour éviter à la pâte de ramollir).

Irrésistible(qui n'a plus rien d'Irrésistible) aux Reine-Claude, Abricots et Pralines Roses -sans gluten et vraiment pas bon-


Je sais pas pour vous, mais moi, y a des matins où je sens dès que je me lève, que la journée va être patate... et, je me trompe rarement :( j'ai du nez pour ce genre de chose!
Et généralement, quand je commence, je sais d'avance que je vais être un vrai Pierre Richard pour le restant de la journée... 
L'autre jour, maman m'appelle pour nous inviter à déjeuner avec mon homme, les parents de mon homme et un couple de cousins de mon père. Sur le coup, je n'ai pas pensé à demander à maman si elle voulait que je lui apporter le dessert. Je l'ai rappelée le lendemain pour lui proposer et elle s'est précipité pour me dire oui, j'ai senti comme une espèce de soulagement dans sa voix... 
Je sais qu'elle lorgne depuis le début sur le gâteau lyonnais, devenu maintenant l'Irrésistible. Elle n'a jamais eu l'occasion de le goûter puisqu'il contient de la farine et que maman est intolérante au gluten depuis quelques années maintenant. Alors, pour lui faire plaisir, j'ai décidé de lui en faire un en version sans gluten. 
Ça n'est pas toujours évident de faire de la pâtisserie sans gluten. Il ne suffit pas simplement de remplacer la farine par de la farine sans gluten (type farine de riz ou par les préparations toutes faites qu'on trouve maintenant sans autant de difficultés qu'avant), de la fécule ou de la poudre d'amande. La texture change radicalement, les temps de cuisson aussi et au final, le goût se voit être lui aussi considérablement différent.

L'Irrésistible est un gâteau riche en fruit, et qui dit fruit, dit jus et donc pâte humide, à cela, il faut ajouter la praline rose qui rend elle aussi la pâte humide en fondant. La farine dans ce gâteau y a toute son importance, la remplacer n'est pas chose aisée... J'ai réfléchi un petit moment et me suis décidée pour un mélange fécule de pomme de terre/polenta fine et poudre d'amande.
 Je suis fan de la polenta dans les préparations sucrées! Cette texture qui croustille sous la dent est si agréable et si particulière! Je savais qu'elle ferait tout le charme de cette version sans gluten.
(Attention, la polenta n'est pas une farine de maïs et encore moins de la Maïzena® (fécule de maïs), c'est une semoule de maïs. Il convient ici d'employer une polenta fine que l'on trouve dans tous les supermarchés ou en magasin BIO).
Pour le fruit, je me suis orientée vers des prunes vertes, les Reine-Claude
Mon dernier Irrésistible, était à base de mirabelles. Au court de la dégustation, j'avais regretté que le goût de la mirabelle soit trop doux, qu'on ne le sente pas suffisamment. Je regrettais le manque de peps et de légère acidité. Je me suis dit qu'il y avait de grande chance que je fasse les mêmes reproches à cette version aux Reine-Claude, alors j'ai décidé de prendre les devants en ajoutant quelques oreillons d'abricots. Ils allaient apporter cette note d'acidité qui me manquait et associés aux prunes et aux pralines roses, ça allait faire un chouette mélange. 
Ma recette était donc décidée. Me restait plus qu'à faire les courses pour acheter les éléments qui allaient manquer.
Je me lève, et c'est là que ma journée patate a commencée :(
A peine sortie du lit, encore dans les choux, je n'ai pas remarqué que la porte de la chambre était fermée (je la laisse toujours ouverte à cause du chat, comme ça elle entre et sort à sa guise sans miauler comme une furie derrière la porte close...), j'ai foncé dedans tête baissée avec une violence qui m'a pour le coup totalement réveillée!!  Je savais plus où j'étais ni même comment je m'appelais!! J'arrive au salon tant bien que mal pour m'asseoir sur le canapé et tenter de retrouver mes esprits et c'est là que mon petit orteil a fait ami/ami avec la table base...l'avantage c'est que du coup j'avais plus mal à la tête...
Je me masse à la fois la tête et le pieds et tente la méthode Coué pour conjurer le sort: "je vais bien, la journée va être super chouette, tout va super bien se passer, il ne m'arrivera plus de catastrophes etc, etc..."
Le petit déjeuner se passe sans problème. Je vais me doucher... tourne le robinet, me frotte, fais mousse mousse avec le shampooing et le gel douche... et là, c'est le drame!! plus d'eau chaude!! La chaudière, je ne sais pour qu'elle obscure raison a décidé de se mettre en défaut pile à ce moment là!!! Non mais sérieux, j'ai fait un truc de mal, quelqu'un m'en veut et joue avec une poupée Vaudou à mon effigie quelque part?!? 
Bref, je m'extirpe de la baignoire (dégouliante et toute mousseuse) et me dirige vers la chaudière laissant derrière moi une marre de flotte dans laquelle bien sûr le chat s'est précipitée avant de courir dans tout l'appart parce que mademoiselle n'aime pas avoir les pattes mouillées!! Et une séance de ménage non prévue à ajouter à l'emploi du temps de la journée!! youpie, ça aurait risqué de me manquer...
Bon, je vous passe la queue interminable à la caisse du Monop parce que la mamie devant moi ne trouvait plus sa carte bancaire, laquelle une fois trouvée finalement n'est pas passée... le fait qu'elle a du courir (imaginer un peu la pauvre mamie de 80 ans courir, c'est pas du rapide...) à un distributeur pour retirer du liquide et que comme de bien entendu, la pauvre petite caissière était complètement paniquée parce que ne savait pas si elle devait tout annuler ou l'attendre... mais le temps qu'elle se décide, notre mamie pointait le bout de sa mise en plie, ouf!! on est sauvé. Ah, oui, j'ai pas changé de caisse, parce que bien sûr c'était la seule ouverte et que vraisemblablement, le restant des collègues de la petite caissière je fichait royalement qu'une queue de dix kilomètres se forme derrière sa caisse. Finalement, je parviens à payer et me dirige vers la sortie, et là, le portique qui sonne!!! Deux vigiles selon toute vraisemblance apparentés à King Kong me sautent dessus comme si j'étais l'ennemi publique numéro un et me font vider mon cabat et mon sac à main, limite si j'allais pas avoir droit à une fouille au corps! Evidemment, rien à déclarer... l'affaire a durée dix bonnes minutes avant que dans un éclair de génie, l'un des deux me dise que ça devait probablement venir de l'étiquette de mon petit haut Kookaï... ce qui était effectivement le cas!!
Après quoi, j'ai cassé un verre, une assiette et manqué de peu de casser une vitre (satané courants d'air!!!), je me suis pris toute ma pile de moules en silicone sur la tête (je cherchais mon moule à manquer pour mon Irrésistible... que je m'ingénie toujours à mettre tout au fond et tout en bas de la pile!!! bah oui, normal, c'est pas comme si je l'utilisais souvent celui-là!!) et me suis coincée les doigts dans une porte...
Arrivée là, j'aurais dû déclarer forfait, m'avouer vaincue et laisser le temps passé jusqu'au lendemain où les choses auraient retrouvées leur court normal. Mais que nenni, non non non!! je m'acharne, je m'obstine et je signe en plus!!
Donc je me lance dans mon gâteau et contre toute attente, tout se passe royalement bien (enfin, si on fait abstraction du fait que je me suis coupée en dénoyautant mes prunes...) Je l'enfourne, surveille de près la cuisson (qui a d'ailleurs été nettement plus longue qu'à l'accoutumée... peut-être l'absence de farine??), une fois cuit, je le laisse refroidir dans le four, range la cuisine (vaisselle, balai et serpillière sur le sol), me fait couler un petit café et me pose tranquillement au salon bien décidée à ne plus rien faire du tout pour le restant de la journée!! 
Ouais... mais comme on dit, y a des journées avec et des journées sans, et là, c'était clairement une journée très très sans!!! 
Je sors mon gâteau du four et là, je sais pas trop comment, ni pourquoi, mais je l'avais dans les mains, et la seconde d'après bah je l'avais plus... il était tout éparpillé sur le sol de la cuisine (que, pour rappel je venais tout juste d'astiquer... pour la deuxième fois de la journée... pour souvenir, l'épisode du matin et de ma copine la chaudière). Il arrive un moment où on ne sait plus s'il faut rire, pleurer, se barrer en laissant tout en plan... 
Je m'apprêtais à retourner faire des courses chez Monop pour recommencer mon gâteau (je me voyais mal débouler le lendemain chez mes parents sans l'Irrésistible promis) quand mon homme m'a dit qu'il s'en chargeait :) enfin un truc chouette dans la journée!!
Il est revenu une heure plus tard et je me suis de suite remise à la tâche et croisant tous les doigts que je pouvais (mains et pieds, je voulais mettre toutes les chances de mon côté) pour que ce coup-ci tout se passe bien!!
La réalisation n'a toujours pas posé de problème (pas de doigts coupé!!), mais la cuisson si, et franchement pas qu'un peu pour le coup!! Il est resté plus de 2 plombes au four, avant que désespérée, je me contraigne à l'y sortir parce que je n'avais plus envie que d'une chose, aller me coucher pour que cette journée pourrie se termine enfin!! Je l'ai laissé dans le four et me suis dit tant pis, advienne que pourra, là, je lâche le morceau...
Le lendemain, je me lève et ne rencontre ni porte ni table. Ma douche est tiède et agréable du début à la fin, je ne casse rien... le sort est conjuré!! 
Soulagée, je me dirige vers le four voir ce qu'il en est de mon fameux gâteau. Au touché, il semble être cuit... je le sors avec toutes les précautions du monde et le démoule. Là, j'ai pu constater que sur les bords, un peu de jus des fruits s'échappait :( mauvais signe... Mais bon, tant pis, je n'ai plus ni le temps ni l'envie de faire autre chose ou de recommencer, j'emballe la bête (le gâteau hein, pas le chat...) et nous voilà partis.

Je vous avoue que quand je l'ai posé sur la table, je n'étais pas fière du tout de moi... tout le monde a poussé des "oh qu'il est beau!!"... on se regardait avec mon homme comprenant aisément ce que l'autre pensait ("mais c'est bien sur! et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu!!"). Je signale donc, que j'ai tenté une version sans gluten, que j'ai sérieusement galéré avec la cuisson et que je n'ai aucune idée du goût que ça va avoir, ni même du fait qu'il soit vraiment cuit. Mes beaux-parents connaissent l'Irrésistible, ils ont déjà goûtés à quelques versions précédentes (poires et framboises), ils savaient donc que ce qu'ils avaient sous les yeux n'avait pas grand chose à voir avec ce qu'ils avaient déjà mangés....
J'ai découpé la chose et comme je m'y attendais, les fruits avaient rendu énormément de jus et détrempé la pâte... visuellement déjà ça faisait pas envie.
A la première bouchée, tous mes espoirs ce sont envolés. C'était juste vraiment pas bon! Rien à voir avec mes Irrésistibles habituels! Une texture indescriptible tout comme le goût d'ailleurs... en fait, le goût il n'y en avait pas!! Je ne sentais ni les prunes, ni les abricots et si je ne savais pas que j'avais mis des pralines dedans et ben je ne m'en serais pas rendu compte!! 
On se regarde avec mon homme, il me dit dans l'oreille que c'est pas bon, je lui dis qu'il a raison et là, je tombe sur le regard désespéré de ma pauvre belle-mère qui se forçait clairement à manger son gâteau pour ne pas me faire de peine... Elle, elle savait que ce qu'elle mangeait n'avais juste rien d'Irrésistible!
Seule ma mère avait l'air d'apprécier la chose, elle s'est même resservie une part!!! (l'amour maternel est sans limite!!). Pour les autres, ils n'ont rien osés dire, mais je pense quand même qu'ils ne l'ont pas trouvés terrible et ça serait peu de le dire.
Bref, je ne sais pas pourquoi j'ai obtenu cette catastrophe
Des gâteaux sans gluten j'en fait régulièrement et je n'ai jamais été déçue. Parfois il faut réajuster certaines proportions pour que ça soit au point mais là, j'avoue que je crois qu'il n'y a rien à faire.
Ça vient peut-être du choix des fruits, qui ont rendu énormément de jus. Peut-être qu'avec des fruits moins juteux comme la pomme, la poire ou encore les fruits rouges je n'aurais pas rencontré autant de difficultés... Mais une chose est sûre, je ne retente pas l'expérience!! Désolée maman...
Je vous épargne la recette, ça vaut mieux pour tout le monde!!
Je vous dirais juste que j'ai remplacé les 170 g de farine initiaux par 50 g de polenta fine, 50 g de fécule de pommes de terre et 70 g de poudre d'amande.

samedi 16 août 2014

Irrésistible aux Mirabelles & Pralines Roses


Je vous disais dans mon billet précédent sur la confiture de Mirabelles, que j'avais lors de mon dénoyautage laissé quelques unes de ces petites billes jaunes de côté en vu de la réalisation d'un Irrésistible à faire pour achever un déjeuné prévu chez des amis.
Le meilleur ami de mon homme est la personne la plus gourmande que je connaisse! Il est capable d'ingurgiter des quantités astronomique, et le pire dans tout ça, c'est qu'il garde la ligne!! 
En même temps, c'est toujours un réel plaisir pour moi de lui préparer quelque chose, parce qu'il adore toujours tout et n'est jamais avare de compliments :)
La tarte au citron meringuée reste sa numéro un, mais elle est talonnée de très très près par le gâteau lyonnais qu'il a découvert alors que j'en avais préparé un, un jour que mon homme avait une de ses soirées entre potes. Depuis, tous ses amis présents ont réclamés la recette et leurs compagnes respectives ont été en devoir de le refaire :)
Du coup, quand mon homme m'a confirmé qu'on allait bien chez eux à déjeuner samedi, je n'ai pas eu à hésiter entre grand chose pour trouver quel dessert j'allais apporter.
Par rapport aux versions précédentes, abricots et rhubarbe, j'ai réajusté la quantité de pralines roses à la baisse. La mirabelle à la cuisson ne gagne pas autant en acidité, elle reste sucrée, il n'est donc pas nécessaire de mettre trop de pralines pour équilibrer l'ensemble.
Au niveau de la dégustation, pas de changement par rapport à toutes les autres versions que j'ai pu tester: J'ADORE!! le moelleux, le fondant en bouche, ce mélange irrésistible du fruit cuit mêlé à la praline fondu... Mon homme m'a dit qu'il s'agissait là de sa version préférée, moi je reste sur ma position: d'abord rhubarbe, ensuite abricot. Attention, je ne dis pas que je n'ai pas aimé cette version, au contraire, j'ai juste trouvé que le goût du fruit ne se sentait pas autant qu'avec la version rhubarbe, abricot ou même poire. Pour moi, ça manque un peu de peps et d'un peu d'acidité. Mais il semblerait que tout le monde l'a apprécié et c'est bien là l'essentiel :)



* Pour un moule à manqué de 26 cm *
soit pour 10/12 personnes








170 g de chocolat blanc à pâtisser
150 g de beurre
3 œufs entiers (calibre gros)
100 g de sucre
2 g de sel
250 g de Ricotta
170 g de farine type 45
12 g de levure chimique
700 g de mirabelles (poids dénoyauté) 
150 g de pralines roses concassées


Évidemment, le temps de cuisson que je donne est tout à fait indicatif, il convient à mon four mais il sera peut-être à réajuster au votre. En pâtisserie particulièrement, une bonne connaissance de son four est primordiale et vraiment indispensable.

Préchauffer le four à 180°
Fondre le beurre et le chocolat au micro-ondes.
Dans la cuve d'un robot, fouetter vivement pour blanchir les œufs entiers, le sucre et le sel.
Ajouter la Ricotta, fouetter de nouveau pour bien l'incorporer. Tamiser la farine et la levure et mélanger à vitesse maximale pour homogénéiser l'appareil. Incorporer finalement le mélange beurre/chocolat fondu.  Mélanger bien à fond jusqu'à l'obtention d'un appareil bien homogène.
Verser  la moitié de l'appareil dans un moule à manqué (en silicone ou à défaut bien beurré, ou idéalement graissé à la bombe de graissage). Recouvrir de la moitié des mirabelles dénoyautées et parsemer avec la moitié des pralines roses. Couler le restant d'appareil, recouvrir de nouveau de mirabelles et terminer par le restant de pralines.
Cuire 50 min en surveillant la coloration (en cours de cuisson, protéger d'une feuille de papier aluminium - ce gâteau a tendance à prendre une forte coloration sur le dessus et les côtés, il est donc important de le protéger -). 
Laisser entièrement refroidir dans le four porte entrouverte.
Retirer du four et démouler délicatement. Saupoudrer d'un voile de sucre glace.
Réserver sous cloche pour lui conserver tout son moelleux et laisser reposer quelques heures pour laisser aux arômes le temps de bien se diffuser

jeudi 14 août 2014

Confiture de Mirabelles


Nous rentrons tout juste d'une formidable semaine passée sous le soleil de la sublime Budapest!!!
Une semaine où on en a pris plein les mirettes et plein les jambes aussi!! Je crois bien que l'on fleurtait avec 10 km de marche quotidienne! ce qui ne me dérange pas; j'adore marcher, je peux marcher pendant des heures et des heures, et je trouve que pour découvrir au mieux une ville inconnue, la marche est le meilleur des moyens.
Le retour à la vie normale est forcément moins agréable... il faut défaire les valises, faire tourner les machines, remplir le frigo, bref, reprendre son quotidien. 
Le lendemain de notre retour, nous sommes passé récupérer notre minette (Praline...) chez les parents de mon homme qui ont eu la gentillesse de la prendre en pension le temps de notre départ. Mademoiselle ne semblait pas perturbée plus que ça de notre absence et s'était plutôt confortablement adaptée à son nouveau chez elle temporaire :)

Nous avons profité de notre passage chez eux pour ramasser les dernières mirabelles encore sur l'arbre et qui ont su résister au temps automnal de cette première quinzaine d'août!!!
Même si j'étais fatiguée par le voyage du retour (en fait plus par les interminables heures d'attente aux aéroports que par le voyage en lui-même), j'avais vraiment très envie de faire un peu de confiture.
Je me suis mise au travail dès notre retour à la maison (remettant à plus tard les derniers rangements qu'il me restait à faire... le plaisir avant tout le reste). La "corvée" de dénoyautage des mirabelles ne me dérange pas. J'ai mis moins d'une heure pour venir à bout de mes 4 kilos de petites billes jaunes. J'en ai mis de côté pour un Irrésistible qui sera fait ce week-end pour achevé un déjeuné prévu chez des amis, et ai séparé le restant en 2 parts égales car j'avais envie de un test avec des pralines roses en remplacement du sucre.
L'ennui, c'est que j'ai voulu me lancer dans les confitures sans même vérifier l'état de mes placards... plus de sucre cristal, ni même plus de sucre du tout d'ailleurs! c'est tout moi ça... (à noter qu'on rentrait tout juste de faire les courses...) J'ai sauté dans un pantalon pour descendre en acheter au petit Casino en bas de chez moi, qui bien sûr était fermé pour inventaire!! (bah oui, si les choses étaient simples, ça serait moins drôle!!). J'ai donc poussé jusqu'au Franprix un peu plus loin qui avait un rayon sucre au bord de la famine... plus de sucre cristal, et le peu de choix qui restait était franchement mince. Je me suis orientée vers l'unique paquet de sucre de canne blond BIO et un sucre semoule d'une marque bien connue vendu le prix de l'or (y a des fois, où faire maison vous revient trois fois plus cher que d'acheter tout fait!!).

Une fois rentrée à la maison, je me suis mise à la recherche de pots à confiture... J'ai trouvé les pots, mais pas les couvercles!!!! (tout va bien, on garde son calme!!!). Finalement, après avoir entièrement retourné l'appartement à la recherche de ces satanés couvercles, j'ai fini par mettre la main dessus et ai enfin pu me lancer dans la cuisson de mes confitures!
J'ai donc fait deux sortes de confitures. Une version mirabelles toute simple (avec du coup un mélange sucre de canne blond et sucre semoule) et une version gourmande avec des pralines roses.
Pour cette deuxième version, il est important d'utiliser des pralines roses entières. Une fois fondues, il  faudra récupérer les amandes, les faire torréfier et les ajouter à la confiture juste avant la mise en pot. Sans quoi, les amandes seront toutes ramollies et la dégustation bien moins agréable. Certes, en procédant ainsi le travail est plus long, mais le goût et la texture sont totalement différents. Les amandes ont cette saveur unique de grillée et leur texture restera croquante.  
Deux versions au final totalement différentes. 
Ça faisait longtemps que je voulais faire ce test de confiture avec des pralines roses, et je suis vraiment enchantée du résultat!!! Le goût est vraiment top, la saveur des fruits est bien présente tout comme celle des pralines, l'ensemble est bien équilibré, à la fois en goût et en sucre
A noter que je ne sucre jamais trop mes confitures. Pour un kilo de fruits, je mets 500 g de sucre. On sent agréablement le fruit et la quantité de sucre est toute à fait suffisante.


* Pour 7 pots à confiture de 350 g *

2 kgs de mirabelles (poids dénoyauté)
500 g de sucre de canne blond BIO
500 g de sucre semoule 
= ou 1 kg de sucre cristal
30 g de jus de citron 


Laver à l'eau bouillante les pots de confiture et leur couvercle.
Les retourner et les faire sécher dans un four chauffé à 100°.
Placer les mirabelles dans une grande casserole. Ajouter le jus de citron et les sucres.
Placer sur feu doux en remuant de temps en temps.
Une fois la préparation montée à 106°, stopper la cuisson et remplir de suite les pots au ras bords à l'aide d'une louche et d'un entonnoir pour éviter les souillures. Fermer de suite et retourner les pots à l'envers.
Laisser refroidir à t° ambiante 24 heures et remettre les pots à l'endroit.
Conserver au frais et à l'abri de la lumière.


* Pour 2 pots à confiture de 350 g *

500 g de mirabelles (poids dénoyauté)
250 g de pralines roses entières
50 g de sucre
10 g de jus de citron


Laver à l'eau bouillante les pots de confiture et leur couvercle.
Les retourner et les faire sécher dans un four chauffé à 100°.
Placer les mirabelles dans une grande casserole. Ajouter le jus de citron et les pralines roses entières et le sucre.
Placer sur feu doux en remuant de temps en temps. Une fois les pralines entièrement fondues, retirer les amandes. Les rincer à l'eau claire, les sécher et les torréfier dans une poêle anti-adhésive. Les hacher grossièrement et les réserver.
Une fois la préparation montée à 106°, stopper la cuisson. Ajouter les amandes hachées torréfiées, remuer pour parfaitement les répartir dans la confiture et remplir de suite les pots au ras bords à l'aide d'une louche et d'un entonnoir pour éviter les souillures. Fermer de suite et retourner les pots à l'envers.
Laisser refroidir à t° ambiante 24 heures et remettre les pots à l'endroit.
Conserver au frais et à l'abri de la lumière.

mardi 5 août 2014

(Petits) Pains Express pour (Mini) Burgers




Ça fait des semaines, que dis-je, des mois que je fais très régulièrement cette recette de pains burgers express découverte chez Isabelle et ça fait des semaines et des semaines que je repousse la rédaction de ce billet, parce que pas le temps, parce que fait d'autre recettes que j'avais davantage envie de partager, et puis aussi parce qu'honnêtement, le temps me manque... (ah, mince, ça je l'ai déjà dit...)

J'en ai refait il y a une petite quinzaine. J'en ai profité pour prendre de nouveau quelques photos, parce que cette fois, j'avais décidé de faire des mini pains pour des mini burgers.
C'est vrai que des mini burgers c'est quand même vachement sympa et plutôt ludique. En plus, quand on pas forcément l'appétit pour engloutir un bon gros vrai burger, ça permet de quand même pouvoir se faire plaisir.



Bon, des pains bugers en 40 min, c'est pas magique, c'est seulement logique. Avec 40 g de levure de boulanger pour 500 g de farine, y a pas vraiment de magie là dedans... Sachant que normalement, pour 1 kg de farine, il faut 20 g de levure, vous comprenez aisément pourquoi ils sont près en 40 min :)

Mais il n'empêche que c'est une super recette! Les petits pains sont tendres, moelleux, ne goûtent pas du tout la levure malgré le fait qu'elle soit massivement présente, et ils ont même l'avantage de plutôt bien se conserver puisque deux jours après, ils étaient encore franchement pas mal.
J'en fais une grosse fournée (36 petits pains, ça permet d'être tranquille pour quelques temps) que je congèle, et comme ça, quand le temps ou les idées me manquent pour faire à dîner ou qu'un apéro de dernière minute se décide, j'ai des munitions à portée de main :)


Bon, évidemment, il faut quand même avoir dans le frigo un minimum pour réaliser un petit burger sympa: tomate, oignon, cornichons, un morceau de fromage et une feuille de salade. Niveau condiment, je crois qu'on a tous plus ou moins dans ses placards un pot de moutarde, du ketchup et sachant qu'il faut environ 1 min pour faire une mayo maison (pour rappel, à base de jaune d'oeuf, moutarde et huile... pour ceux qui l'ignorerait...), ça peut être sympa d'en ajouter un peu aussi pour un burger encore plus gourmand... 
Là où il peut éventuellement y avoir problème, c'est au niveau du produit carné. On a pas forcément toujours un steak haché dans le frigo ou le congèle. Mais bon, un burger aux miettes de thon ou encore au jambon, au saumon fumé, au poulet grillé ou même à la dinde, ou avec un restant de rôti... c'est pas mal aussi. Je crois qu'avec le burger, tout l'intérêt justement c'est de laisser court à son imagination et à ses envies


J'ai eu fait des burgers tomates confites, mozza, roquette et pesto qui étaient de vraies petites gourmandises pleines de saveurs, et personne ne s'est plaint qu'il n'y ait pas protéine dedans.

Mais c'est vrai que pour pouvoir dégainer un burger de sauvetage en cas de manque cruel d'inspiration, j'ai pris l'habitude de toujours avoir quelques boulettes de viande dans le congélateur. Un mélange de boeuf et porc, d'ail, d'oignons, de fines herbes... (vous pouvez trouver la recette ICI) qui se sont avérées ce jour bien utiles et avec l'avantage d'être en plus bien plus goûteuses qu'un simple steak haché. Il faut par contre préformer des boulettes de vraiment petites tailles pour qu'elles puissent convenir à la taille des petits pains (+/- 20 g et 1 cm d'épaisseur).
Qu'ils soient maxi ou des mini, avec des burgers, on est toujours sûr de faire un carton plein!



* Pour 12 pains burgers ou 36 mini *


40 g de levure fraîche de boulangerie
280 g d'eau tiède (30°)
80 g de beurre fondu
50 g de sucre
1 oeuf (60 g)
5 g de sel
500 g de farine type 55
*
dorure
1 oeuf entier
1 pincée de sel
*
graines de sésame ou autre (facultatif)


Préchauffer le four à 220° 180°
Dans le bol d'un robot, émietter la levure fraîche. Ajouter l'eau tiède et le beurre fondu. Remuer à l'aide d'une cuillère et laisser reposer 5 min.
Ajouter l'oeuf, la farine, le sucre et le sel.
Pétrir au crochet jusqu'à ce que la pâte soit lisse et homogène, soit environ 5 min en 1 première vitesse.
Verser la pâte sur un plan de travail très légèrement fariné et la diviser de suite en 12 morceaux égaux (de +/- 90 g pour des pains burgers classiques - sur les photos, ce sont les pains sans graines de sésame -) ou en 36 (de +/- 30 g chacun pour les mini). Façonner chaque morceaux en boules bien régulières et les déposer sur des plaques à pâtisserie recouvertes de papier sulfurisé en les espaçant bien les uns des autres d'environ 8 cm.
Couvrir d'un linge propre et laisser reposer à t° ambiante et à l'abri des courants d'air 30 min.
Passer la dorure à l'aide d'un pinceau à pâtisserie sur toute la surface des pains et saupoudrer éventuellement de graines de sésame.
Cuire 12 min pour les mini et 18 min pour les grands en surveillant bien la coloration qui doit restée blonde dorée.
Retirer du four et laisser refroidir sur une grille.
(Se congèlent une fois refroidis).